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Le Bouddhisme permet de répondre aux mal-être, mal de vivre et grandes douleurs des gens de tous les pays et de tous les temps.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Bouddhisme Zen

 

Le Bouddhisme est universel et intemporel.

La grande chance pour l’humanité, c’est l’absence d’institution qui aurait pu figer le Bouddhisme. Sa diversité d'expression lui a permis de répondre aux mal-être, mal de vivre et grandes douleurs des gens de tous les pays et de tous les temps qui ont eu recours à ce modèle de vie et aux paroles du Bouddha pour alléger leurs souffrances. Il a pu s'adapter aux cultures, adopter le langage des époques et des régions et parler directement au coeur des hommes, et apporter des réponses apaisantes aux crises des civilisations.

Notre tradition du Zen Sôtô

Le mot « zen » est la prononciation japonaise du mot chinois « chan » qui est lui-même la translitération du mot sanskrit « dhyana » qui signifie « recueillement » (et ce n’est pas « méditation » (jap.: kannen) qui est cogitation.) L’objet central de la pratique est le Recueillement en posture assise (zazen) du prince Gotama, l’aspirant à l’Eveil qui allait devenir par cette pratique, le Bouddha Shakyamuni. Le Bouddha nous l’explique lui-même dans le « Sutra du Recueillement » (skrt: Dhyanasutra ; jap. Zazen zanmai kyô). Au fil des siècles et jusqu’aujourd’hui, toute une lignée de patriarches n’a rien ajouté (ni retranché) à cet enseignement. C'est la tradition Sôtô.

Cette pratique du Bouddha transmise de génération en génération est aussi appelée "tradition du Recueillement de l'illumination silencieuse" (mokushôzen).

Le Zen est le bouddhisme dans son essence. Et pourquoi ?

Le Recueillement est « pur et nu ». « Pur » parce que, comme nous dit le Bouddha, il se fait sans chercher à atteindre de but, ni chercher à obtenir de résultat. Et « nu » parce qu’il ne fait appel à aucun artifice de cogitation, méditation, récitation, prière, ni autre comportement ou attitude mentale.
Il consiste à « seulement s’asseoir » (shikantaza). Dans sa propre pratique le Bouddha n'a appliqué toute sa pensée qu'à « être immobile ». Laissant ainsi le champ libre à l’expression de la nature non-duelle (unique avec l’univers) de la personne.

Selon le fondateur du zen au Japon (XIIIe s.) le Maître-zen Dôgen :

« Faire l'apprentissage de la réalisation spirituelle d'un bouddha se fait par l'apprentissage de soi-même.
"Faire l'apprentissage de soi-même se fait dans l'oubli de soi-même.
"Par l'oubli de soi-même on réalise intimement la vraie nature des myriades d'existants.
"On réalise intimement la vraie nature des myriades d'existants parce qu’on s'est dépouillé entièrement de l'idée d'un corps-esprit de soi-même et d'un corps-esprit pour ce qui n’est pas soi-même.
"C'est un état où toute trace même d'appréhension de la vérité est évanouie, et qui surpasse de loin cette appréhension de la vérité dont la trace s'est évanouie. »

(Maître-zen Dôgen : Shôbôgenzô Genjôkôan)

>>> Suite : "La posture du Recueillement assis" (zazen)

>>> "La Loi bouddhique de non-substantialité, d'interdépendance et de d'impermanence"

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